La nouvelle passerelle « de la Haute-Tenue » est réouverte à Brebières

La nouvelle passerelle dite « de la Haute-Tenue » est enfin réouverte ! Ce projet vient remplacer l’ancienne passerelle datant de 1890, qui montrait des signes de fragilité ces dernières années. Piétons et cyclistes peuvent désormais profiter de cette nouvelle infrastructure, évitant un détour de près de deux kilomètres.

Les travaux ont intégralement été pris en charge par VNF.

Pour mémoire, seuls les véhicules VNF sont autorisés à l’emprunter, comme le stipule la convention signée avec la mairie, uniquement pour la gestion des ouvrages de la voie d’eau.

Tout savoir sur les travaux

Les travaux ont été lancés début 2024 pour remplacer la passerelle de Brebières qui enjambe la Scarpe entre Douai et Arras. Cette passerelle, située sur le chemin de halage, permet d’accéder à l’écluse et au barrage de Brebières-Haute-tenue, passage obligatoire pour les engins de maintenance et les équipes de VNF, mais également emprunté par les promeneurs, piétons et cyclistes.

L’ancienne passerelle datant de 1890, fragilisée, avait été remplacée par une passerelle provisoire afin de sécuriser le passage des riverains. Le chantier de reconstruction a démarré en début d’année, avec la dépose de l’ouvrage provisoire en février, puis la réfection des culées (les renforts situés sur la rive destinés à supporter le poids de la passerelle), la fabrication et enfin et la pose de la nouvelle passerelle le 25 juillet, confiées à l’entreprise Escaut Génie Civil.

2024 : une année d’investissement pour l’accélération des chantiers fluviaux

Pour Voies navigables de France, 2024 sera une année d’investissement pour l’accélération des chantiers d’aménagement des voies fluviales à grand gabarit, mais aussi pour la régénération des voies et des infrastructures existantes qui est une priorité. Cette régénération concerne l’ensemble du réseau composé à la fois d’ouvrages robustes mais très anciens, construits au XIXe siècle, notamment sur le réseau à petit gabarit et des ouvrages des années 1960-70, le plus souvent sur le grand gabarit, dont les équipements industriels présentent des signes de vieillissement qu’il convient de régénérer.

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