Lien naturel entre les grands ports maritimes et les plus grandes agglomérations françaises, le réseau fluvial permet un acheminement fiable, souple et économique des conteneurs depuis plus de 20 ans.

Une croissance constante

Le transport fluvial de conteneurs a été multiplié par deux en quinze ans.
L’année 2019 est marquée par une reprise de cette activité, avec une augmentation de +2,6% au niveau national et un trafic estimé à 567 000 EVP (équivalent vingt pieds). Cette progression aurait pu être plus conséquente si les ports maritimes n’avaient pas été touchés par les mouvements sociaux de décembre dernier.

Le Rhin profite logiquement d’une forte reprise de l’activité en 2019 après une année 2018 de basses eaux, avec une croissance de +11,7% (et un trafic estimé à 104 000 EVP). Le bassin rhodanien enregistre de son côté une hausse de +5,5%, pour un trafic de 89 000 EVP. Pour leur part, les flux du réseau Nord et du bassin de la Seine restent stables, avec respectivement -0,3% (108 000 EVP) et -0,7% (263 000 EVP).

Le fluvial, complémentaire du maritime

Combiné notamment au transport maritime, le transport fluvial de conteneurs s’est intégré dans les chaînes logistiques les plus complexes pour constituer une réponse efficace aux clients dans le cadre de la mondialisation grandissante des échanges.
La massification permanente des compagnies maritimes, avec des porte-conteneurs pouvant charger plus de 22 000 EVP de capacité, conduit les Grands ports maritimes à modifier leur process d’exploitation.
L’évacuation des containers déchargés vers l’hinterland par voie fluviale permet d’améliorer la fluidité. En France, plus d’un demi-million de conteneurs transportés vers ou depuis les ports de mer le sont par voie fluviale.

<p>Transport fluvial &#8211; <strong>filière conteneurs</strong> : intégré dans la supply chain</p>

De multiples atouts

Les industriels ont de plus en plus recours au transport fluvial pour leurs conteneurs pour :

  • La fiabilité des plans de route et un mode de transport peu accidentogène.
  • Les capacités de chargement d’un bateau fluvial plus importantes que la route ou le fer.
  • Le faible impact environnemental du mode

A l’import, les conteneurs acheminés en fluvial peuvent être stockés sur les ports intérieurs. Cela permet aux industriels de bien cadencer l’entrée dans leurs entrepôts en fonction de leur besoin, octroyant ainsi des économies en termes de frais de manutention et aussi de faire baisser les frais de surestarie (frais de stationnement dans un port maritime), les frais de stationnement dans ces ports intérieurs étant inférieurs à ceux des ports maritimes.

VNF accompagne la filière

VNF participe à cette mutation en maintenant la qualité de service et la fiabilité des infrastructures, et en accompagnant chargeurs et transporteurs grâce à des leviers financiers tels que le PARM (Plan d’Aide au Report Modal) et le PAMI (Plan d’Aide à la Modernisation et à l’Innovation) dédié au renouvellement et à la modernisation de la flotte fluviale.

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