Préservation de la biodiversité : les cinq projets VNF soutenus par Axa France en 2025

« Le mécénat des Mutuelles d’assurance AXA est fier de s’associer aux Voies navigables de France pour la troisième année consécutive. Ce partenariat témoigne de notre détermination à agir pour la préservation des fleuves, rivières et canaux, qui constituent notre patrimoine naturel vital. En soutenant ces initiatives, nous affirmons notre engagement à protéger la ressource en eau face aux défis croissants du changement climatique. Ensemble, nous oeuvrons pour un avenir durable, où la protection de la biodiversité est une priorité. » souligne Gilbert Chahine, directeur général des Mutuelles d’assurances AXA et directeur général délégué d’AXA France.

« Nous sommes fiers de voir l’engagement des salariés d’AXA dans le choix de projets qui ont un impact significatif sur notre environnement. Ces initiatives, allant de l’alimentation en eau du canal de Briare à la préservation d’espèces animales, démontrent notre capacité à répondre aux défis écologiques actuels. Grâce au soutien des mutuelles AXA, nous pouvons continuer à améliorer la qualité de nos voies navigables et à promouvoir la biodiversité. » complète Lionel Rouillon, directeur du développement de Voies navigables de France.

Les cinq projets retenus en 2025

Préserver l’alimentation en eau du canal de Briare, dans le Loiret (45)

Le canal de Briare est un des plus anciens canaux de France, permettant de relier la Loire et la Seine sur un parcours de plus de 54 kilomètres. Le barrage-réservoir de Grand Rue est asséché depuis 2011 pour des raisons de sécurité, ce qui a entraîné une perte de biodiversité sur ce site classé Natura 2000.

La remise en eau de Grand Rue contribuera à restaurer les continuités écologiques des étangs de la Puisaye, et à sécuriser l’alimentation en eau du canal de Briare tout en limitant les prélèvements en Loire. Avec une réserve historique d’eau de 5 millions m3, Grand Rue est le deuxième plus grand ouvrage hydraulique du canal de Briare, derrière le barrage-réservoir du Bourdon et ses 8 millions m3. A eux deux, ils représentent 70% des ressources en eau du canal de Briare.

Végétaliser le canal du Midi, en Occitanie

Depuis 1996, le canal du Midi est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cet ouvrage d’art est l’une des réalisations de génie civil les plus extraordinaires du XVIIe siècle, avec près de 360 kilomètres de canaux et 328 écluses, aqueducs, ponts et déversoirs.
Les abords plantés du canal sont majoritairement constitués de platanes.

Malheureusement, ces arbres sont touchés par le chancre coloré, une maladie incurable qui provoque progressivement leur dépérissement. Il est donc essentiel de poursuivre le programme de replantation des arbres le long du canal du Midi afin de reconstituer cette voûte arborée.

Protéger les espèces animales locales, en Alsace

De nombreuses espèces animales ont élu domicile aux abords des fleuves et canaux alsaciens, parmi lesquelles les hirondelles des rivages, les martins-pêcheurs ou encore le castor des Vosges.

Pour protéger leur habitat et favoriser leur développement, ce projet vise à créer de nouveaux espaces adaptés, des nichoirs ou des habitats spécifiques pour les castors, afin de garantir l’équilibre écologique des cours d’eau.

Irriguer en eau douce les terres de Camargue, dans le Gard (30)

Face au réchauffement climatique et aux sécheresses affectant les terres agricoles et les zones humides, la lutte contre la salinisation des sols est cruciale et vitale. VNF intervient chaque jour pour transférer de l’eau douce du Rhône vers la Camargue gardoise.

Ce projet contribue à la restauration urgente de la prise d’eau au Rhône de Beaucaire, ouvrage stratégique du canal du Rhône à Sète, essentiel pour combattre la salinisation des sols. C’est la seule manière de préserver cet écosystème exceptionnel et de maintenir une protection des populations face au risque de crue.

Nettoyer la Seine en retirant les épaves abandonnées, en Île-de-France

Les épaves abandonnées en Seine sont néfastes pour la biodiversité et le paysage. Elles constituent une pollution visuelle, peuvent décharger des polluants et représentent un risque pour la biodiversité aquatique et la qualité de l’eau du fleuve.

Ce projet vise à retirer et recycler les épaves, une priorité pour protéger le fleuve et préserver les écosystèmes. L’enlèvement d’une épave permet de réduire significativement le risque de contamination des eaux.