Projet Avicafe : le schéma de déploiement de carburants alternatifs finalisé

Le 6 juin 2024, dans les locaux de l’institut paris région, à Paris, VNF a présenté les conclusions finales de l’étude Avicafe aux côtés de ses partenaires. A cette occasion, l’institut Paris Région a publié la Note rapide Mobilité N° 1012 « Les trajectoires de décarbonation du transport fluvial dans le bassin de la Seine », un travail réalisé en collaboration pour diffuser, au-delà des acteurs de la filière, le contenu des travaux réalisés.

Une première cartographie des besoins énergétiques

Ce document constitue un état des lieux qui a permis de recenser les motorisations des bateaux du bassin de la Seine, d’établir des projections d’avitaillement selon les itinéraires de bateaux et ainsi de déterminer les endroits les plus appropriés pour déployer des stations d’avitaillement proposant des carburants alternatifs.

Les prochaines étapes

La prochaine phase d’Avicafe Seine va consister à lancer une étude de faisabilité pour l’implantation de ces stations de distribution des énergies alternatives. Une station qui distribuerait chaque jour 2 à 3 t de gaz, avitaillant 15 à 20 poids-lourds et 4 à 9 bateaux coûterait 500 000 à 800 000 euros. Pour une station distribuant 1 à 2 t d’hydrogène par jour à 5 à 10 poids lourds et 1 à 3 bateaux, il faut compter 2,5 à 3 M€.

VNF engagé en faveur de l’innovation et du verdissement de la flotte fluviale

2035, c’est la date à laquelle le secteur fluvial s’est engagé à réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2015. D’ailleurs, rappelle Stéphanie Peigney-Couderc, directrice adjointe de VNF bassin de la Seine, “le fluvial est le seul secteur des transports à avoir signé un engagement pour la croissance verte.”

<p>Bénéficier de solutions en faveur de la transition énergétique du fluvial</p>

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