Au cœur de Lyon, la voie fluviale au service des chantiers de la Métropole !

Débutés en septembre, les travaux consistent à détruire l’ancien quai puis à recréer une structure homogène et consolidée d’ici décembre. En un mois, 5 000 tonnes de déblais ont ainsi été évacuées par automoteur jusqu’à Anse (en amont sur la Saône) où ils sont triés et concassés. En retour, plus de 12 000 tonnes de matériaux recyclés et 5 000 tonnes de matériaux nobles seront acheminées d’octobre à décembre pour le terrassement du nouveau quai. Grâce à cette logistique 100% voie d’eau, ce seront plus de 1 200 camions (PL 20 tonnes) évités sur les routes soit une économie de 40 000 tonnes de CO2 !

Ce chantier en cœur de ville est une illustration du partenariat historique qui lie la Métropole de Lyon et Voies navigables de France. Situé sur le domaine public fluvial, le parking a fait l’objet d’un accord pour que la Métropole puisse procéder à sa destruction et restaurer ainsi la continuité des berges de Saône très prisées par les promeneurs.

De plus, grâce à l’expertise de VNF, la Métropole appuyée par la SAFEGE a fait le choix d’inclure une clause fluviale obligatoire dans le cahier des charges de ce chantier. L’an passé, le recours au transport fluvial pour évacuer les 15 000 tonnes de déblais du parking avait déjà permis d’éviter le passage en centre-ville de 750 camions soit une économie 25 000 tonnes de CO2 !

Ces dernières années, le Rhône et la Saône ont déjà fait la preuve de leur efficacité pour la logistique des grands chantiers lyonnais nécessitant l’acheminement des matériaux de construction ou colis lourds et l’évacuation des déblais. Plusieurs ont fortement marqué les esprits comme l’évacuation des déblais issus du creusement du tunnel de la Croix Rousse, de la construction de l’Hôtel de Région ou encore la mise en place de la passerelle Raymond-Barre et le tablier du Pont Robert Schuman. VNF continuera d’accompagner avec volontarisme les acteurs publics pour que le mode fluvial soit davantage retenu.