Un partenariat avec une pluralité d’acteurs (publics et privés) et une pluralité de sources de financements :
- les financements de l’Etat et de ses établissement publiques (VNF, Agence de l’Eau) croisés avec ceux des régions sur leurs territoires de compétence (Bourgogne Franche Comté, Auvergne Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Occitanie) mais également à l’échelle du bassin lorsque les projets doivent bénéficier d’une solidarité de financement interrégional. Le contrat de projet interrégional Etat-Régions (CPIER) est le principal outil de financement.
- les financements des fonds européens de développement régional (FEDER) à travers le Programme opérationnel interrégional (POI) FEDER.
- les financements privés apportés par le concessionnaire du Rhône, la CNR en charges des infrastructures fluviales et portuaires et par EDF.
A côté des 10 signataires précités, le partenariat est ouvert à d’autres acteurs (entreprises, associations, collectivités locales) qui peuvent intervenir soit en tant que contributeurs, soit directement en tant que porteur de projet.
Focus sur le volet transport fluvial de fret du CPIER et la transition énergétique
L’axe fluvial Rhône-Saône est une voie de communication importante pour les échanges commerciaux entre les territoires et avec les pays de l’arc méditerranéen. Malgré ses réserves de capacités importantes, l’infrastructure fluviale est sous utilisée. Son développement est devenu une nécessité compte tenu de la congestion des axes routiers en milieu urbain notamment et autoroutiers (A6, A7, A9).
Le volet transport fluvial de fret est piloté et animé par la direction territoriale Rhône Saône de VNF.
Pour cela, un engagement de 185 M€ a été pris pour encourager les projets favorisant:
- le développement du trafic fluvial de marchandises auprès des industriels et des transporteurs (20 M€) ;
- le développement des actions de formation de niveau post bac pour préparer les futurs logisticiens au transport multimodal et en particulier au fluvial (1M€) ;
- l’accompagnement de la croissance du trafic en terme de services (12 M€) (réparations navale, systèmes d’information fluviale)
- la modernisation des infrastructures fluviales et portuaires (148 M€)
- les actions de recherches et d’innovation à l’amélioration de l’empreinte énergétique du transport fluvial (1M€).