Restauration et modernisation de la prise d’eau de Larrey

VNF a investi 370 000€ grâce au plan France Relance ayant bénéficié de financement européens (plan de relance européen NextGenerationEU), et au Plan d’Accélération de l’Investissement Régional (PAIR) de la Région Bourgogne-Franche-Comté, pour restaurer et moderniser la prise d’eau de Larrey, située sur l’Ouche, à Dijon.

 

 

 

 

 

Description du site de la prise d’eau de Larrey

Le site de la prise d’eau de Larrey, situé à Dijon dans le quartier de la Fontaine d’Ouche, est composé de deux ouvrages :

  • Le barrage (à droite sur la photo n°1 ci-dessous), situé sur l’Ouche, qui régule le niveau d’eau dans la rivière et qui permet à l’eau, de façon gravitaire, de s’écouler vers le second ouvrage
  • La prise d’eau et sa rigole (à gauche sur la photo n°1 ci-dessous) qui mène au port de Dijon, et qui permet de maintenir un niveau d’eau constant dans le port

L’alimentation en eau du canal de Bourgogne est complexe et repose à la fois sur l’apport en eau de 6 barrages-réservoirs, et sur des prélèvements en rivière. Concrètement, le prélèvement d’eau dans la rivière de l’Ouche permet donc de maintenir le niveau d’eau du port de Dijon, mais aussi d’alimenter le canal de Bourgogne de Dijon à Saint-Jean-de-Losne tant que le niveau d’eau dans l’Ouche est suffisant. Lorsque la rivière atteint son débit réservé (un débit en deçà duquel il est interdit de prélever l’eau pour préserver la biodiversité), ce sont les barrages-réservoirs qui prennent le relai pour alimenter cette portion du canal. Le site de la prise d’eau de Larrey est donc stratégique en termes de gestion de la ressource en eau, et pour l’alimentation du canal de Bourgogne.

370 000€ investis pour optimiser la gestion de la ressource en eau

Les ouvrages vieillissants présentaient des parties mobiles déformées, nécessitant d’importants efforts humains de la part des agents VNF. Concrètement, les travaux consistent dans :

  • La rénovation de la structure métallique du barrage (protection anticorrosion notamment)
  • L’installation d’un pare-embâcles en aval de l’ouvrage (système permettant de limiter l’accumulation de matériaux emportés par le courant de la rivière)
  • Le remplacement des vannes, qui font 450 kilos chacune
  • L’automatisation de l’ouvrage (installation d’un système de capteurs en amont et en aval pour que le barrage s’autorégule)
  • La rénovation partielle de la prise d’eau (hors maçonneries)

Ces interventions sur le site poursuivent un double objectif :

1.       Réduire la pénibilité au travail des agents VNF. Les interventions sur site se font de façon manuelle. Elles peuvent être parfois complexes : intervention de nuit, par temps de fortes pluies… En outre, la pression de l’eau sur les vannes rend leur ouverture/fermeture difficile à la seule force des mains. A terme, le barrage automatisé (d’ici avril-mai 2023) s’autorégulera, et les manœuvres sur site seront limitées.

2.       Améliorer la gestion de la ressource en eau. C’est un sujet prégnant dans le contexte de dérèglement climatique actuel. L’automatisation du barrage permettra plus de réactivité et de finesse dans la gestion de la ressource.

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