VNF initie avec LUXEL la production d’électricité photovoltaïque sur le domaine public fluvial

Le 24 septembre 2021 à proximité du barrage de navigation de Pagny (Côte d’Or), Thierry GUIMBAUD, Directeur général de VNF et Cécile AVEZARD, Directrice territoriale Rhône Saône de VNF, ont officiellement signé avec Julien GARCON, Directeur général de LUXEL, le partenariat pour développer les premiers parcs photovoltaïques sur le domaine public fluvial. A l’horizon 2024, ces parcs produiront l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de 5.000 foyers.

Développement de l’énergie photovoltaïque sur le domaine public fluvial :  zoom sur le partenariat VNF – LUXEL

La signature fait suite à un appel à projet inédit lancé en 2019 par VNF et remporté en 2020 par LUXEL la filiale d’EDF Renouvelables France, qui développe, finance, construit et exploite des centrales photovoltaïques au sol de grande puissance.

Le partenariat, qui se formalise sous forme de conventions d’occupation temporaire (COT) d’une durée de 30 ans, concerne 3 sites du bassin Rhône Saône :

  •   0.7 hectare à Pagny le Château à proximité de la Grande Saône (en Côte d’Or)

VNF a également œuvré pour que 3.7 hectares propriété de la commune voisine d’Esbarres soient intégrés à l’offre de manière à renforcer l’économie du projet.

  • 9 hectares à Replonges à proximité de la Grande Saône (dans l’Ain)
  • 4 hectares à Saint-Gilles à proximité du Canal du Rhône à Sète et du Petit Rhône (dans le Gard)

La mise en service des 3 parcs est attendue pour 2024 une fois réalisées les études d’impact environnemental, les démarches administratives préliminaires et bien sûr la construction des parcs photovoltaïques.

Voies navigables de France, acteur de la transition énergétique

L’établissement se lance donc aujourd’hui dans le domaine du photovoltaïque avec l’ambition de développer le potentiel énergétique du réseau fluvial.

Acteur national de la gestion de la ressource en eau, VNF bénéficie déjà d’une forte compétence en matière d’hydroélectricité, soit comme producteur direct (« en régie ») soit comme acteur mettant à disposition d’un tiers le domaine public (chute d’eau au niveau des ouvrages de navigation) dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt. Aujourd’hui, ce sont ainsi plus de 80 microcentrales hydroélectriques qui sont d’ores et déjà en activité et une dizaine de nouvelles centrales sont en cours d’installation sur le réseau fluvial, avec notamment un projet au barrage de Pagny de le Château.

 

Et termes de chiffres, les puissances installées et la production annuelle estimée par sites sont détaillées ci-dessous :

  •  Pagny-le-Château et Esbarres (Côte d’or) : 4.4 ha avec 4.8 MWc de puissances installées pour 5.5 GWh de production annuelle estimée soit la consommation annuelle moyenne de 1.216 foyers.
  • Replonges (Ain) : 9.4 ha avec 10.5 MWc de puissances installées pour 11.9 GWh de production annuelle estimée soit la consommation annuelle moyenne de 2.630 foyers.
  • Saint-Gilles (Gard) : 4 ha avec 3.8 MWc de puissances installées pour 5.2 GWh de production annuelle estimée soit la consommation annuelle moyenne de1150 foyers.
  • Pour un total de : 17.7 ha (dont 13.7 de domaine public fluvial) avec 19.1 MWc de puissances installées pour 22.6 GWh de production annuelle estimée soit la consommation annuelle moyenne de 5000 foyers.
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