VNF partenaire d’un nouveau service d’économie circulaire pour le BTP

Implanté au port de Lyon et à Mondragon (entre Montélimar et Avignon), PRADIER collectera les sous-produits et déchets du BTP, les recyclera et les réexpédiera à ses clients par le Rhône avec des produits issus de carrière. Les trafics fluviaux attendus sont de l’ordre de 260 000 tonnes par an, soit 5% des trafics du bassin et 9 000 voyages par camion évités !

VNF a naturellement apporté un appui technique à PRADIER pour conforter le groupe dans son choix de développer sa logistique fluviale. Au regard de sa forte pertinence en matière de transition énergétique et de report modal, le projet a bénéficié des dispositifs financiers portés par l’établissement. Pour un investissement de 3.5 M€ réalisé par PRADIER, ce sont près de 475 000 € d’aides qui ont ainsi été versés par VNF : 210 000€ au titre du PARM (plan d’aide au report modal) pour la réalisation de 2 appontements avec une grue, et 265 000 € au titre du PAMI (plan d’aide à la modernisation et à l’innovation) pour la modernisation de 3 bateaux fluviaux.

Le choix du fluvial par PRADIER, convaincu par les atouts logistiques et environnementaux de ce mode, démontre la pertinence et le potentiel de la voie d’eau. Sur le bassin Rhône Saône, les enjeux de développement sont forts : le transport fluvial représente seulement une part modale de l’ordre de 4 à 6% selon les années et pourtant les infrastructures fluviales pourraient accueillir 4 fois plus de trafic sans aucun investissement supplémentaire ! De nombreuses études montrent que les trafics fluviaux pourraient au moins doubler à horizon 2030 tant pour les filières traditionnelles (matériaux de construction, agroalimentaires, énergies…) que pour les filières spécifiques (colis lourds, déchets ultimes, logistique urbaine, économie circulaire, matières dangereuses).

Les voies navigables constituent des espaces de mobilité et de circulation dans le respect de l’environnement, rejoignant les aspirations sociétales en matière de respect de l’environnement et du cadre de vie. Générant jusqu’à cinq fois moins d’émissions de CO² que le transport routier, la voie d’eau est un atout pour la desserte des grandes agglomérations et pour la massification des flux, au bénéfice des territoires traversés.