En live : la sécurité, un sujet bien balisé

Assurer la sécurité des chantiers est une grande responsabilité ! Cela demande un sens de l’analyse et de la synthèse, indispensable pour construire le processus de prévention. La diversité des chantiers et des interlocuteurs rend ce travail passionnant. Je suis malheureusement le seul intervenant à la DTCB à dispenser une formation sur cette thématique !

Originaire du Congo-Brazzaville, j’ai rejoint VNF en mars 2019. J’étais très enthousiaste et motivée à l’idée de faire partager mes connaissances en matière d’hygiène et de sécurité. Avant la crise sanitaire, j’ai organisé une journée de sensibilisation routière au sein de mon UTI. Les échanges et les ateliers se sont déroulés dans une atmosphère vraiment agréable avec l’ensemble des agents. Cette entente au quotidien me permet de remplir pleinement mes missions !

C’est comme chauffeur du président que j’ai commencé ma carrière à VNF. J’ai ensuite intégré le secrétariat général comme assistant logistique. En organisant les exercices d’évacuations, j’ai alors pris conscience de l’importance de la prévention en entreprise. En 2016, j’ai accepté le poste d’assistant de prévention et j’ai intégré le réseau national des préventeurs, animé par la mission sécurité et prévention des risques professionnels. Mon rôle est de conseiller et d’assister l’autorité territoriale dans la mise en œuvre des règles d’hygiène et de sécurité au travail. J’apprends énormément avec les conseillers prévention de chaque DT. Ils ont une grande expérience sur le sujet.

La mission principale du conseiller de prévention est de prévenir les accidents mais aussi d’améliorer la qualité de vie au travail. Au-delà des aspects techniques et réglementaires, il s’agit de comprendre les métiers et les difficultés rencontrées. Cela implique de l’observation et de l’écoute. Au sein de la DT, cela consiste notamment à effectuer des analyses régulières de postes de travail permanents et temporaires et à mettre en place, le cas échéant, des mesures de prévention complémentaires. Le résultat repose sur un vrai travail d’équipe. Je suis assisté de Clémentine Lefevre, des personnels concernés, de la hiérarchie de proximité et de l’ensemble des 10 correspondants hygiène. Chacun apporte son expérience et ses compétences.

Ce que j’aime dans ce poste, au-delà de son objectif final, c’est que la prévention est un domaine où le réseau est primordial, que ce soit à VNF, localement, entre DT, mais également avec le siège ou même au-delà des frontières de l’établissement. Nous échangeons très régulièrement avec des homologues d’autres services (comme la DREAL, la DIR, etc) ainsi que d’entreprises extérieures. A l’heure d’une crise sanitaire qui s’inscrit dans la durée et qui bouleverse les habitudes, je voulais adresser “un coup de chapeau” aux collègues du réseau prévention de la DTNE qui répondent présents et assurent le travail au quotidien, sur le terrain, pour que tout le monde œuvre en sécurité.

Communiquer simplement, rapidement et efficacement en temps de crise sanitaire, tel est l’objectif de notre format vidéo du quart d’heure sécurité. Véritable outil de communication pour les managers, il nous permet d’échanger de manière ludique avec nos agents. Cette approche apporte une solution à la complexité de nos échanges à distance. Chaque manager anime un moment de partage avec son équipe, garantissant ainsi la bonne transmission des savoir-faire. A chaque nouvelle étape, nos encadrants reçoivent un nouvel épisode leur permettant de sensibiliser sans délai leurs collaborateurs. Nous oeuvrons chaque jour avec l’envie d’accompagner au mieux nos équipes, de manière créative et efficiente !

Ma “fibre sécurité” remonte à très longtemps. J’ai travaillé dans la marine militaire, sur un pétrolier ravitailleur d’escadre. Cela a été mon premier contact avec la sécurité prévention, et j’ai vu combien ce sujet peut être vital ! Mon challenge au quotidien est d’être au plus proche des agents et du terrain. La prévention se fait avant tout en échangeant avec les agents. Je vais également sur le terrain pour m’assurer que l’information est bien relayée. Les chantiers hivernaux de chômage mobilisent particulièrement ma vigilance et je réalise au moins une ou deux visites complémentaires afin de m’assurer du respect des consignes de sécurité.