EDF s’engage avec VNF pour développer le transport industriel fluvial
Galerie
Transbordement_rotor_EDF
Transbordement d'un rotor EDF
Crédit photo : VNFTransport_colis_lourds_crédit_VNF_1
Chargement fluvial de pièces lourdes de sites de production d'EDF.
Crédit photo : VNFDiversifier ses transports “bas carbone” et de sécuriser ses solutions logistiques grâce au fluvial
Avec ce partenariat, l’Unité Logistique et Maintenance d’EDF diversifie ses moyens d’acheminement de pièces industrielles avec une présence renforcée dans le transport fluvial grâce à l’appui de Voies navigables de France. Pour EDF, cela représente une vingtaine de gros composants transportés par voie fluviale en 2019.
Soucieuse de développer des transports « bas carbone » et de sécuriser ses solutions logistiques, l’Unité de Logistique et Maintenance d’EDF s’engage à étudier systématiquement une solution fluviale et fluviomaritime pour l’ensemble de ses transports. Cet engagement vise notamment à lever les freins à l’utilisation de la voie d’eau pour le transport de ses convois lourds et favoriser les possibilités de transports multimodales notamment pour les sites éloignés du bord à voie d’eau. L’Unité Logistique et de Maintenance d’EDF s’engage aussi à développer des méthodes de chargement innovantes pour améliorer la compétitivité du fluvial comme solution logistique.
De son côté, VNF accompagne EDF grâce à des outils d’aide à la décision : un éco-calculateur pour évaluer les économies en carburant et coûts externes, des cartes de navigation, une application pour identifier les solutions portuaires, un outil de suivi des bateaux en temps réel ou encore la mise en relation avec les acteurs du transport exceptionnel. VNF met également à disposition ses dispositifs de financement, que ce soit pour le développement d’installations portuaires, avec le PARM, ou l’adaptation des bateaux, avec le PAMI.
<p>En savoir plus sur <strong>la filière colis lourds – transports exceptionnels</strong></p>
Transports exceptionnels par la route, ordinaires par la voie d’eau
En 2019, l’Unité de Logistique et Maintenance d’EDF réalisera environ 3 700 transports routiers conventionnels et 380 transports dits “exceptionnels”. Pour ces derniers, il s’agit de pièces lourdes, indivisibles et de grandes dimensions, à destination ou en provenance des sites de production, d’usine de constructeur ou de poste de distribution d’électricité. Par exemple, mi-novembre au moyen d’une barge, EDF a réalisé l’expédition d’un rotor d’alternateur de 220 tonnes de son site de stockage de St-Leu d’Esserent (Oise) vers la Belgique ou encore le déchargement de 4 transformateurs de puissance, de 336 tonnes au total, toujours sur le site de St-Leu d’Esserent.
“Si ces transports sont exceptionnels lorsque qu’ils empruntent la route, la voie d’eau est quant à elle tout à fait dimensionnée pour le transport de grandes quantités ou de pièces aux dimensions exceptionnelles. EDF achemine sur les transports fluviaux principalement des stators d’alternateur (375 tonnes), des rotors d’alternateurs (220 tonnes), des rotors de turbine, et encore des échangeurs de chaleur de centrale de production d’électricité” a expliqué Christian Andrieux, Délégué Logistique de l’Unité Logistique et Maintenance d’EDF.
Au-delà de la possibilité qu’offre le fluvial pour désengorger le réseau routier et la simplicité administrative qu’il offre aux industriels notamment, ce mode est tout à fait adapté au transport de colis hors gabarit. Il est aussi le plus silencieux et permet de transporter et stocker en même temps de grandes quantités de matériel.
“Le réseau fluvial n’est pas saturé et pourrait, par exemple sur le bassin de la Seine, accueillir 4 fois plus de trafic qu’aujourd’hui. Il ne connait pas de congestion, même au coeur des grandes agglomérations, et permet un strict respect des délais. Le transport fluvial de colis lourds en 2018 a représenté 708 000 tonnes de marchandises transportées et 183 millions de tonnes–km, pour environ 700 voyages. Ce sont par exemple des matériels de centrales électriques, des grues ou encore des éléments de fusée ou d’avion qui sont acheminés par voie d’eau, à bon port, sans aucune gêne pour la circulation de citoyens.” a déclaré Thierry Guimbaud, Directeur Général de Voies navigables de France.