VNF mène un important chantier pour la maintenance des écluses du canal du Nord

Un chantier important pour la réalisation de la liaison européenne Seine-Escaut

Ces travaux de maintenance sur le canal du Nord, mis en service en 1965, permettent de de garantir le bon état des ouvrages du canal du Nord jusqu’à la mise en service du canal Seine-Nord en 2030, et de permettre la fluvialisation des travaux de construction de ce canal.

Long de 95 km, le canal du Nord relise l’Oise à la Sensée. Il est donc « à cheval » sur les bassi

ns fluviaux de la Seine-Picardie et du Nord – Pas-de-Calais.

• Côté Nord, les travaux portent principalement sur l’écluse de Palluel avec le remplacement de la porte amont. Ils sont réalisés par l’entreprise EGC et SHCB.

D’autres travaux, réalisés partiellement en régie par les agents de VNF, sont également entrepris, afin de remettre en état des vannes, des vantaux de portes des écluses, ou encore les lisses hautes du souterrain de Ruyaulcourt. Ces chantiers nécessitent parfois d’arrêter des ouvrages et de mettre à sec des biefs.

• Au sud, entre Pont-l’Evêque et Moislains, de nombreux travaux sont également réalisés en régie par des agents VNF et avec l’appui d’entreprises prestataires, pour pérenniser la fiabilité des ouvrages et d’un niveau de sécurité optimum lors la navigation. Parmi l’ensemble des opérations menées, des travaux de changement de lisses de guidage, de réfection de berges et de réfection de têtes d’écluse, sont ainsi conduits sur l’ensemble du linéaire concerné.

Des impacts maitrisés

Sur le secteur sud, concerné par un arrêté sécheresse, VNF économise la ressource en eau en la transférant et en la stockant. Une pêche de sauvegarde a également été réalisée sur l’écluse de Noyon (seule écluse totalement mise à sec sur la partie sud) avec la fédération de pêche de l’Oise afin de préserver la vie piscicole.

Enfin, durant cette période de travaux, tout a été prévu pour faciliter le report du trafic fluvial sur le canal de Saint-Quentin : rénovation complète des ponts-canaux de Noyelles et de Crèvecoeur tout récemment terminés, opérations de faucardage pour limiter le développement du myriophylle hétérophylle, deux passages par jour dans chaque sens du toueur dans le tunnel de Riqueval, disponibilité des télécommandes pour les usagers du canal de Saint-Quentin, surveillance par deux agents itinérants pour détecter d’éventuels problèmes d’exploitation.