Un contrat avec l’État pour faire du fluvial un pilier de la transition écologique

Le contrat d’objectifs et de performance (COP), signé entre l’État et VNF pour la période 2020 – 2030, exprime la politique à mener en faveur du développement du fluvial. Cette feuille de route fixe des objectifs, un niveau de qualité de service et les moyens alloués pour y arriver. Découvrez les avancées depuis 2020 sur les différents engagements.

Un programme d’investissement en forte hausse

L’établissement a doublé ses investissements. Ce sont désormais, chaque année et sur la durée du COP, plus de 300M€ qui sont investis pour la réalisation d’opérations de régénération, de modernisation et de développement du réseau. Jusqu’en 2019, la moyenne était de 150M€ par an. La création d’une direction nationale de la maîtrise d’ouvrage (DIMOA) a permis l’accélération des opérations et contribue aussi à l’atteinte d’un excellent taux de réalisation des investissements, aujourd’hui de 98%.

Développement d’axes logistiques intégrant le fluvial

Pour développer le report modal en faveur du fluvial, nous avançons avec tous les acteurs du secteur de la logistique : portuaires, ferroviaires, maritimes, routiers. VNF a notamment fédéré l’ensemble des acteurs autour d’un dispositif Certificat d’Economie d’Energie très ambitieux en faveur du report modal : Remove.

Un modèle économique fluvial renforcé sur les territoires

VNF s’attache à mettre en oeuvre un modèle économique robuste et diversifié où tous les bénéficiaires contribuent au financement du service rendu. Cela se traduit par exemple par une augmentation du taux de co-financement des projets de VNF qui, sur la période 2020-2022, a atteint 23,71%. VNF a aussi engagé des concertations avec l’ensemble des acteurs pour définir une offre de service adaptée, notamment grâce à des contrats passés avec les collectivités pour co-construire des projets sur chaque itinéraire, à l’instar du contrat signé avec la Région Grand-Est en 2022 qui se décline au plus près des itinéraires concernés.

L’emploi fluvial réinvesti

L’enjeu est de proposer des perspectives d’avenir pour la filière fluviale qui soient en phase avec les attentes des jeunes d’aujourd’hui. En parallèle des départs en retraite et de la modernisation en cours, VNF propose actuellement 300 postes par an. Il accompagne également la filière en apportant une aide financière aux entreprises qui veulent s’investir dans le transport fluvial.

Le numérique et les énergies nouvelles en développement

VNF poursuit la mise en place de la téléconduite et l’automatisation des ouvrages pour un service plus réactif et performant et des conditions de travail plus sûres pour les personnels. Par exemple, l’établissement déploie la fibre optique sur l’ensemble du réseau pour permettre l’exploitation des ouvrages à distance. VNF a également développé de nouveaux outils numériques d’aide à la navigation pour accroître la compétitivité économique des professionnels de la logistique fluviale.

Mise en place d’un accompagnement social exemplaire

Moderniser VNF implique des changements dans les méthodes de travail ainsi que des évolutions en profondeur de certains métiers traditionnels de la voie d’eau. Aussi, pour accompagner ces mutations, VNF s’est engagé dans un pacte social discuté avec les représentants du personnel, prévoyant des actions d’accompagnement au changement. Parmi celles-ci, on retrouve des dispositifs pour sécuriser financièrement les personnels (comme l’indemnité compensatoire temporaire), la création de l’Université de la voie d’eau pour renforcer les compétences et faire évoluer les métiers ou encore une modernisation des méthodes et organisation de travail (dotation de 1000 smartphones, développement des outils collaboratifs…).

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