2eme édition de « Canal en Fête » (23-24-25 mai) : le canal du Rhône à Sète célèbre encore plus fort ses liens sportifs et culturels avec les Gardois et les Héraultais !

A l’initiative et à l’appel de Voies navigables de France, plus d’une vingtaine de clubs sportifs, associations culturelles, offices de tourisme et collectivités liés au canal du Rhône à Sète se sont mobilisés du vendredi 23 au dimanche 25 mai pour ouvrir ensemble leurs portes au grand public et satisfaire les envies de chacun. Une belle occasion festive pour découvrir le Canal du Rhône à Sète et la richesse des territoires traversés (biodiversité, paysages, patrimoine, traditions…).

Au programme cette année de « Canal en fête », de nombreuses activités à terre ou sur l’eau

• Sport : vélo, rames, aviron, yole de mer, pirogue polynésienne, course à pied…
• Culture : visite d’une écluse, d’un port et d’anciens salins, expositions, dégustations, concert…
• Loisirs : chasse aux trésors, balades, concours de pêche, démonstration de noeuds marins…
• Environnement / Pédagogie : sensibilisation éco-gestes, balade ornithologique…

Retrouvez l’intégralité du programme

Avec la mobilisation aux côtés de VNF de :

Cette 2e édition de « Canal en Fête » reçoit le parrainage enthousiaste et inspirant de deux grands athlètes bien connus des populations locales :

• Lola Maurel-Caceres, paracycliste championne d’Occitanie et vice-championne de France
  2024, qui participera à des initiations au paracyclisme (tandem, tricycle, handbike), sur la Via Rhôna au port de Gallician;
• et Nicolas Lambert, vice-champion d’Europe en Ocean Racing et 4 fois champion de France de Pirogue, sélectionné pour le championnat du Monde au Brésil du 13 au 21 août 2025, qui assurera des initiations de pirogue polynésienne et de canobus à Aigues-Mortes.

Un canal atypique au fort potentiel touristique

Long de 65 km, l’axe principal du canal relie le fleuve Rhône au port de Sète et à l’étang de Thau depuis l’écluse de Saint-Gilles. Il existe par ailleurs 45 km de branches touristiques entre Beaucaire et Saint-Gilles, à Aigues-Mortes, à Frontignan et à Sète. Le canal traverse des sites naturels d’exception (réserves des étangs palavasiens et le Grand site de France Camargue gardoise) et des villes de caractère (Sète, la Grande-Motte, Aigues-Mortes, Saint-Gilles, Beaucaire, etc.).

L’offre touristique est variée : cyclotourisme, location de bateaux habitables sans permis (4 bases de location pour 88 unités), location de bateaux/barques sans permis à la journée (2 bases), bateaux promenade (7 bateaux pour 750 places), péniches de croisière (8 bateaux de luxe), plaisance privée (850 bateaux à flot et 450 bateaux à terre). Plus de 4 000 bateaux de tourisme sont ainsi comptabilisés au pont levant de Frontignan chaque année. On compte également des centaines de pratiquants dans les clubs d’aviron et de kayak.

Les retombées économiques de ce tourisme ont été estimées en 2019 à 17 M € par an et représentaient environ 100 emplois directs (hors cyclotourisme). A noter qu’au-delà des vacanciers, l’aménagement progressif des berges du canal en itinéraire cyclable participe aussi au développement des mobilités douces et des loisirs pour les habitants.

Une étude stratégique partenariale a été menée par VNF de 2023 à 2025 pour développer l’attractivité touristique du canal du Rhône à Sète en lien avec ses territoires. Il s’agit de l’aboutissement de 18 mois de concertation pour définir avec les collectivités, l’Etat et les acteurs du tourisme et du sport, une vision, des ambitions et une feuille de route. Ces travaux serviront de socle pour faire du canal une destination éco-touristique majeure au service d’un développement raisonné et respectueux de l’exceptionnel patrimoine naturel qui l’environne.

En plus du tourisme, le canal a une vocation historique de transport décarboné de fret (112 000 tonnes en 2024 entre le port fluvio-maritime de Sète et les ports fluviaux du Rhône et de la Saône). Il assure aussi des fonctions stratégiques de protection des populations et des biens contre les crues du Rhône et du Vidourle, mais également de transfert d’eau douce depuis le Rhône vers la Camargue gardoise pour irriguer les terres agricoles et contribuer à la lutte contre la salinisation qui touche l’agriculture et la biodiversité.