Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes aux côtés de VNF pour préserver la biodiversité de la Saône

Lundi 14 avril dernier, à Lyon, Daniel KARYOTIS, Directeur Général de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes (BPAURA), et Christophe WENDLING, Directeur Territorial Rhône Saône de Voies navigables de France (VNF), ont signé une convention de mécénat en faveur de la préservation de la biodiversité de la Saône. La banque s’engage à verser 50 000 euros à l’établissement public en charge du réseau fluvial pour financer l’arrachage du Myriophylle hétérophylle dans la Saône à Saint-Germain-au Mont-d’Or (Métropole de Lyon).

La préservation de l’eau et des zones humides

Ce nouvel engagement de BPAURA s’inscrit pleinement dans sa démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et plus particulièrement son action pour la préservation de l’eau et des zones humides. En effet, en décembre 2024, la banque faisait de l’eau une priorité stratégique et annonçait sa volonté d’accompagner les transitions sociétales et environnementales et de soutenir encore plus activement l’économie bleue. Ce projet de préservation de la biodiversité de la Saône porté par VNF à Saint-Germain-au-Mont-d’Or constitue la première réalisation de cet engagement.

Le chantier d’arrachage du Myriophylle hétérophylle

Programmé à l’automne 2025, saison la plus propice pour agir, ce chantier permettra donc d’engager un premier pas décisif dans la lutte contre ce fléau et prévenir une propagation en aval de la Saône.

« La gestion de l’eau et la préservation de la biodiversité aquatique sont des enjeux majeurs pour notre environnement, autant que pour notre santé ou l’activité économique locale. En s’appuyant sur l’expertise de Voies navigables de France, nous agissons concrètement au cœur de notre territoire pour permettre à la faune et la flore de la Saône de se régénérer. » souligne Daniel KARYOTIS, Directeur Général de BPAURA.

« Je tenais à remercier très chaleureusement BP AURA pour leur soutien qui nous permettra d’intensifier la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Favorisée par le dérèglement climatique, la prolifération de ces plantes aquatiques sur l’ensemble de notre réseau est une menace grave pour les écosystèmes et rend plus complexe notre mission centrale de gestion hydraulique au bénéfice de nombreux usages pour les territoires. Il est urgent d’agir le plus en amont possible, comme à Saint-Germain-au-Mont-d’Or, pour contenir les dégâts et limiter les coûts d’intervention. », déclare Christophe WENDLING, Directeur Territorial Rhône Saône de Voies navigables de France.

Le Myriophylle hétérophylle ?

Plante aquatique classée espèce exotique envahissante, elle a commencé sa prolifération dans un bras mort de la rivière situé sur le territoire de cette petite commune de la Métropole de Lyon. La menace est déjà réelle pour la survie de la flore et de la faune aquatiques locales (les espèces exotiques envahissantes représentent une des 5 causes majeures de l’effondrement de la biodiversité dans le monde). La base de loisirs nautiques, située à proximité, pourrait aussi voir son activité rapidement impactée.

Les 3 chiffres clé du chantier d’arrachage à Saint-Germain-au-Mont-d’Or

  • 500 m linéaires soit 10 000 m² à traiter
  • 50 000 euros de travaux
  • 30 cm : croissance de la plante par semaine pendant la belle saison !
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