La digue de Croissy-sur-Seine confortée : les élus saluent la qualité des travaux réalisés par VNF

Stéphane Bousquet, directeur territorial de VNF sur le bassin de la Seine et la Loire aval, a accueilli lundi 22 avril la députée Marie Lebec, les maires de Croissy-sur-Seine et de Chatou, le préfet des Yvelines, la sous-préfète de Saint-Germain-en-Laye ainsi que la directrice de la DDT des Yvelines sur le chantier de la digue de Croissy-sur-Seine (78).

Cet évènement marque l’aboutissement de deux années de travaux de confortement menés par les équipes de VNF sur un ouvrage fluvial stratégique pour un coût total de 13,6 millions d’euros cofinancés par VNF (5,5 millions d’euros), l’Europe (3,9 millions d’euros) et la région d’Ile-de-France (1,1 millions d’euros) .

Les équipes de la maîtrise d’ouvrage de VNF en charge de l’opération ont présenté les objectifs et les résultats du projet très largement concerté en amont avec les communes riveraines.

Un ouvrage historique et stratégique conforté après 2 années de travaux

La digue de Croissy-sur-Seine, construite au XVIIe siècle, assure un rôle hydraulique déterminant en séparant deux bras de la Seine présentant un différentiel de 3,20 mètres de hauteur d’eau. L’ouvrage joue une fonction de barrage indispensable à la régulation des niveaux d’eau et à la continuité de la navigation sur l’un des principaux axes fluviaux de France, reliant le Grand Paris aux grands ports du nord de l’Europe.

Un chantier structuré en plusieurs phases

Le confortement de la digue, devenu nécessaire en raison de l’érosion du flanc exposé à la Rivière Neuve, s’est déroulé en deux phases réparties sur deux années consécutives. En 2023, les travaux ont concerné la moitié aval de la digue, tandis qu’en 2024, ils se sont poursuivis sur la moitié amont.

Chaque année, les interventions ont suivi un déroulé similaire :

  • Février à mars : abattages sélectifs d’arbres, réalisés sous le contrôle d’un expert arboricole.
  • Juin à novembre : travaux de terrassement, mise en œuvre d’un géotextile, pose des enrochements, puis application de remblais compactés à usage structurel et de terre végétale destinée à la reprise de la végétation.
  • Décembre à février : mise en place d’une géonatte coco, suivie d’ensemencements et de plantations d’arbres en cépée.

La maîtrise d’œuvre a été assurée par le bureau d’études SAFEGE, en coordination avec les entreprises OCELIAN et CDES.

Une opération conduite dans le respect de l’environnement et de la biodiversité

Dès la conception du projet, une attention particulière a été portée à la préservation des milieux naturels. Une enquête publique a été menée dans les quatre communes riveraines concernées afin d’assurer une concertation locale et transparente. Tout au long du chantier, un écologue a accompagné les travaux pour garantir le respect de la faune et de la flore locales, notamment en adaptant les interventions aux périodes sensibles pour les espèces.

Des mesures spécifiques de protection de la biodiversité ont été mises en œuvre, telles que :

  • la replantation d’espèces locales sur les berges impactées,
  • le traitement ciblé des espèces végétales exotiques envahissantes,
  • la mise en place d’un suivi environnemental post-travaux, afin de mesurer l’évolution de la biodiversité sur le site.

Ce projet s’inscrit pleinement dans la démarche de transition écologique de VNF, visant à concilier sécurisation des infrastructures fluviales et préservation des écosystèmes. Il constitue un exemple concret d’intégration des enjeux climatiques et environnementaux dans les grands travaux d’aménagement du territoire.

Panneau d’information sur le confortement de la digue de Croissy

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